Développer la maîtrise de soi
Aidez votre enfant à exprimer ses émotions par des mots, surtout les émotions négatives. En utilisant le langage, il n’aura pas besoin de déverser toute sa colère, sa tristesse ou sa peur dans un comportement violent ou impulsif ! Ensuite, encouragez l’enfant à trouver ses propres ressources pour faire face à une émotion négative donnée, à trouver ses propres stratégies sans lui dire quoi faire. Il acquerra à la fois la conscience de son émotion tout en gardant son comportement dans des limites pour respecter les autres et lui-même.
Il est normal de ressentir ces émotions et votre enfant a besoin de savoir que vous en faites autant. L’étape la plus importante est de reconnaître cette émotion, de l’accueillir sans la juger ! Les enfants ont besoin à la fois d’être compris et de sentir que vous ressentez les mêmes émotions qu’eux, à différents moments de leur vie. S’il voit que vous êtes en colère contre quelqu’un et qu’il a raison, dites-le lui, il prendra confiance dans sa propre capacité à se comprendre et à comprendre les autres.
Un jeu pour développer la maîtrise de soi est le jeu du silence. La seule règle : ne pas faire de bruit et ne pas parler. Faites-le peut-être pendant les moments où vous avez besoin de calme, comme la première fois que vous êtes allés à la bibliothèque pour chercher de nouveaux livres à lire ensemble ! Celui qui parvient à ne pas faire de bruit gagne !
Que faire ?
Si l’enfant ne veut pas faire ses devoirs, le papa ou la maman hélicoptère l’obligera à les faire et il n’apprendra pas les conséquences de ses actes et il y aura toujours ce problème. C’est plus confortable pour l’enfant mais ce n’est pas productif.
La surprotection est différente de la protection : séparez les dangers (dont vous devez le protéger) des bons défis que l’enfant peut relever par lui-même ! L’enfant apprendra que même face à l’échec, avec son propre engagement et ses propres capacités, il peut prendre en charge la situation et réussir !
Si l’enfant tombe, évaluez s’il pleure parce qu’il s’est vraiment fait mal ou parce qu’il a peur : demandez-lui et traitez la peur, sans le déprécier, ou la douleur. Posez-lui des questions et répondez à ses craintes, sans le déprécier ou dévaloriser la douleur. Soyez prêt à l’accepter émotionnellement lorsqu’il s’écorche le genou, sans le surprotéger. Cela lui permettra de savoir à l’avenir que vous êtes là, émotionnellement, pour l’écouter quand il va bien.
